La température nécessaire à assurer notre confort.
Connaissez-vous la température d’équilibre de votre bien ? Nous connaissons sans doute, ou croyons connaître, la température nécessaire à assurer notre confort. Pour certains, il s’agit de 20°C, pour d’autres 22°C et pour d’autres 18°C ou moins. Il s’agit en général de la température sur laquelle nous réglons le ou les régulateurs de chaleur dans nos constructions (généralement nos thermostats). Diminuer ce régulateur, est-ce finalement le meilleur moyen d’économiser de l’énergie ?
Une température d’équilibre pièce par pièce
Et si nous laissions nos constructions sans chauffage pendant plusieurs jours, que se passerait-il ? La température intérieure baisserait, personne ne le niera. Toutefois, elle ne baissera pas de manière régulière. Peu à peu elle se stabilisera en fonction de votre activité, du niveau d’isolation et d’étanchéité à l’air du bien en question, des gains internes et de l’ensoleillement. Il est intéressant de faire cette expérience pour différentes températures extérieures afin de déterminer quelle est la température d’équilibre dans les différentes pièces. Par exemple, de savoir que si vous n’allumez pas le chauffage par 5°C extérieur, le salon s’équilibre à 17°C, la cuisine à 16°C, la salle de bain à 16,5°C et le hall à 15,5°C. Cette température sera différente dans toutes vos pièces.
À analyser pièce par pièce
Une fois ces données connues, qu’il n’est pas possible de calculer de manière théorique, il sera important de réfléchir à la température que vous voulez obtenir dans les différentes pièces les différents jours et aux périodes d’occupation de ces pièces.
Prenons l’exemple de la salle de bain : la période d’occupation est très courte. Est-il nécessaire pour y obtenir les 2 ou 3°C manquant pour assurer votre confort de faire tourner le chauffage central, avec les pertes que cela engendrera ? Un chauffage d’appoint, par exemple électrique, peut permettre de gagner très rapidement les quelques degrés manquants. Le calcul économique et énergétique n’est pas difficile à faire si vous connaissez le prix que vous payez au kWh électrique et pour le combustible de votre chauffage central (1m3 de gaz ou 1 litre de mazout équivaut environ à 10 kWh).
Dans certaines pièces, les gains internes peuvent être maximisés et rentabilisés. Dans la cuisine et la salle à manger, si celles-ci sont groupées, il est possible de gagner les quelques degrés manquant par la chaleur dégagée lors de la cuisson.
En appliquant ce raisonnement aux différentes pièces de votre bien, vous ne chaufferez plus que lorsque cela sera vraiment nécessaire en maximisant les gains internes.
Des changements physiologiques ?
Si vous souhaitez réellement économiser du combustible ou de l’électricité et de l’argent, vous devrez également changer vos habitudes de vie. Par exemple, prendre une couverture bien confortable le soir dans le fauteuil et ne plus vous promener en t-shirt en hiver. Petit à petit, vous constaterez que vous n’aurez plus besoin des 20°C ou de 22°C en permanence dans les différences pièces, alors que vous les pensiez inévitables. Chaque activité et chaque pièce induira une température de confort à laquelle vous habituerez.
En appliquant ce type de raisonnement et de réflexion, il devrait facilement être possible de réduire votre consommation (malheureusement pas votre facture vu l’augmentation des prix) de plus de 25%. Pour ma part, la réduction est, en ce 1er février, de près de 60%.
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