De plus en plus de professionnels s’équipent de caméras thermiques ou de matériel pour effectuer un blowerdoortest
De plus en plus de professionnels s’équipent de caméras thermiques ou de matériel pour effectuer un blowerdoortest.
La plupart de ces appareils sont livrés avec un software permettant de délivrer rapidement un rapport contenant les clichés ou les mesures effectuées.
Comme souvent, si ces technologies sont bonnes et bien conçues, il est important que l’opérateur soit formé à son utilisation.
Prenons un exemple. Tout le monde peut prendre des photos avec une caméra thermique et les imprimer avec des dégradés de rouge, jaune et bleu.
Mais le nombre de personnes capables de lire correctement ces clichés est nettement moindre. Les couleurs ont-elles les mêmes significations sur deux clichés mis en parallèle ? Comment coupler ces clichés avec un diagramme de condensation ?
Le risque de condensation ou de développement de moisissures est-il réel à partir de 14°, 16°, 19° (ou 9° ?) Quelle est la température de surface acceptable pour les parois examinées ?
Comment interpréter la température sur une surface brillante ? À toutes ces questions, l’opérateur doit pouvoir répondre.
Il en va de même pour la réalisation d’un blowerdoortest, indispensable pour toute nouvelle construction, pour lequel un protocole précis doit être respecté.
Les grilles ou les hottes doivent-elles être fermées lors du test ?
Peut-on mettre la porte de test à l’entrée du garage ?
Est-ce le même principe dans les trois régions ?
Le résultat sera-t-il exprimé en n50 ou en v50 ?
Un vieil adage dit que « L’habit ne fait pas le moine !».
A notre époque ne faudrait-il pas le transposer en « La technologie ne fait pas l’expert ! » ?
Découvrez d’autres articles ou actualités :
Le tarif PROSUMER, un sujet électrisant ?
Que fera votre architecte durant le chantier ?
Comment choisir votre entrepreneur ?