Equiper vos bâtiments de systèmes de récupération des eaux pluviales est un atout incontestable
En ces périodes où les hivers semblent de plus en plus humides et les étés de plus en plus secs, quelques réflexions s’imposent afin d’adapter nos constructions à ces changements.
Faisons de ces contraintes des opportunités de réflexions !
Les impositions urbanistiques
Il est devenu de pratique courante, lors de l’introduction d’une demande de permis d’urbanisme, que les administrations communales imposent le placement de citerne de récupération d’eau de pluie, sans pour autant imposer d’utiliser cette eau.
Toutefois, une fois la citerne placée, il serait dommage de ne pas l’utiliser. La capacité des citernes imposées avoisine généralement les 3.000 à 5.000 litres.
Les règlements communaux ou les conditions jointes aux permis vous en diront plus à ce sujet. Toutefois, cette capacité est-elle suffisante ?
Une capacité selon les usages
L’eau de pluie est usuellement utilisée pour les chasses, les machines à laver, le jardinage et l’entretien.
Avez-vous déjà estimé la quantité journalière que cela représente ?
Prenons un exemple. Pour une famille de 5 personnes, par jour, cela pourrait représenter 20 litres par personne pour les chasses, 10 litres pour une machine à laver et 50 litres pour l’arrosage d’un petit jardin, soit environ 160 litres par jour au minimum. Actuellement, pour viser une autonomie de 30 jours, il faudrait une capacité de 4.800 litres et près de 10.000 litres pour deux mois d’autonomie.
Ce calcul ne tenant pas compte de l’évaporation et des éventuelles fuites du réseau.
Tenez compte également de la surface de récolte
Ce dimensionnement doit également tenir compte des surfaces récoltant les eaux pluviales. Un calcul peut être rapidement effectué par votre architecte ou votre entrepreneur.
En cas de sécheresse
Il arrivera parfois que votre citerne d’eau pluviale soit vide.
Ne perdez pas de vue que dans ce cas, les systèmes de bypass ne peuvent pas mettre en communication votre réseau d’eau de ville et d’eau de pluie. Une déconnexion physique entre les deux réseaux doit exister.
Dans tous les cas, récolter un maximum de cette ressource gratuite dont la gestion va se complexifier et devenir une priorité dans les années à venir.
Découvrez d’autres articles ou actualités :
Pare-vapeur et sous-toiture, les incontournables
Comment réduire son précompte immobilier?
Maisons Dewaele – Prix d’une maison à ossature bois : quel budget prévoir ?
Transformer un garage en pièce habitable
Une maison en construction modulaire: bonne idée !
Comprendre et (surtout) calculer ses « frais de notaires »
Primes habitation avec audit en Wallonie
Comment rénover son escalier en bois ?
Une station d’épuration individuelle, êtes-vous concerné ?
Comment isoler un mur mitoyen ?
Isoler des murs creux peints ? Est-ce possible ?
Knauf Komfort-Wall : un système complet pour une isolation extérieure esthétique
Va-t-il falloir chauffer autrement nos espaces de vie ?
Surveillance ou contrôle de chantier, à quoi s’engage votre architecte ?
Réaliser des travaux « C’était mieux avant ? »
Les chapes isolantes, pour l’isolation thermique ou acoustique ?
La porte d’entrée, bien plus qu’un simple châssis
Isoler par l’intérieur, une vraie bonne idée ?
In4Fuels- Des projets de rénovation ? Qu’en est-il du système de chauffage?
Hörmann ThermoSafe Duragrain pour des portes de garage et portes d’entrée assorties
Envie de changer vos châssis, à quoi faire attention ?
Dovy organise un festival de la cuisine dans ses 40 salles d’exposition
Comment gagner un maximum en luminosité ?
Ai-je le droit d’ériger un abri de jardin ?
Atlantic – Les radiateurs à Pilotage Intelligent