Le certificat de conformité des installations intérieures d’eau et des installations d’assainissement
Nous l’évoquions il y a quelque temps, le CertIBEau, certificat de conformité des installations intérieures d’eau et des installations d’assainissement, est devenu obligatoire en Wallonie à partie du 1er juin 2021.
Un document qui sera nécessaire dans certains cas, en plus des réceptions électriques, gaz et des certificats énergétiques. Nos constructions sont donc désormais certifiées au peigne fin, peu d’aspect y échappent encore ! Passons en quelques questions en revue ce que cette nouvelle certification implique !
Pour quels immeubles ?
Les immeubles concernés par cette nouvelle législation sont les constructions et les immeubles neufs qui nécessitent une demande de raccordement au réseau de distribution d’eau. Pour ceux-ci, il faudra faire appel obligatoirement à un certificateur agréé CertIBEau qui passera en fin de chantier (et/ou en cours de chantier selon vos demandes et votre budget). Après un examen des lieux, il délivrera un CertIBEau, certification de conformité.
Ce CertIBEau peut également être délivré à tous les propriétaires qui désirent connaître, de manière volontaire, les qualités de leur(s) bien(s) en terme d’installations d‘adduction d’eau et de rejets des eaux usées et pluviales, qu’il s’agisse d’un rejet à l’égout ou d’un rejet via une mini-station d’épuration personnelle, selon la zone du PASH (Plan d’Assainissement des Sous-réseaux Hydrographiques) dans laquelle le bien est situé.
Les objectifs de ce nouveau certificat
Après la certification énergétique qui vise à informer les propriétaires quant aux qualités thermiques (et environnementales ?) de leur(s) bien(s), ce nouveau certificat a été mise en place principalement dans deux objectifs.
Le premier est de prévenir le développement de contaminations ou de maladies dans les installations d’adduction d’eau, telle la légionellose qui prend généralement naissance dans des bras morts des installations dans lesquels stagne de l’eau chaude ou tiède. Dans un même ordre d’idée, il vise à garantir que le réseau public ne soit pas contaminé par des eaux de citerne par exemple.
Le second objectif est de permettre un fonctionnement optimal des stations d’épuration collectives et publiques, ainsi que de garantir la qualité des eaux qui sont rejetées dans la nature, afin de ne pas polluer les nappes phréatiques et les cours d’eau.
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