À nouveau, réduire les besoins ne suffit pas, il faut y répondre avec un système peu énergivore.
Réduisez les besoins de votre installation de chauffage pour garder la température voulue !
- 1. Définissez le volume protégé de votre construction afin de cibler les meilleures mesures d’isolation pour les parois le délimitant. Inutile d’isoler une cave si elle ne fait pas partie du volume protégé.
- 2. En diminuant d’un degré votre thermostat, vous réduirez vos besoins en chaleur d’environ 12 %.
- 3. Le placement d’écrans réfléchissants au dos des radiateurs sur des murs extérieurs permet une réduction annuelle d’environ 3 à 15 litres de mazout (ou m3 de gaz) par radiateur.
- 4. En plaçant des vannes thermostatiques sur vos radiateurs, la température moyenne des pièces sera adaptée à votre mode de vie et votre consommation amoindrie. Ces vannes existent également en version programmable.
- 5. Ne négligez aucune piste pour améliorer l’étanchéité à l’air de la construction : fentes sous les portes, jonctions murs fenêtres, raccords des pare-vapeur…
- 6. Optez pour un système de ventilation qui garantira la qualité de l’air sans gaspiller de calories : un système C à la demande ou D avec récupérateur de chaleur.
- 7. Pensez à couper l’installation de chauffage en été : chaudière, thermostat et circulateur !
Distribuez la chaleur et transmettez-la avec un rendement optimal.
- 8. Placez tant que possible les conduites dans le volume protégé.
- 9. Isolez toutes les conduites de distribution, aller et retour. Un gain de 5 à 10 % est possible en fonction des longueurs.
- 10. Évitez de cacher un radiateur en niche. Cela réduit son rendement de 10 à 15 % surtout si le fond de la niche est non isolé sur un vieux mur extérieur.
- 11. Surdimensionnez vos radiateurs afin de pouvoir diminuer la température de l’eau qui y circule.
- 12. Placez une sonde extérieure sur un convecteur à accumulation. Cela permettra un gain de rendement d’environ 7 %.
- 13. Une régulation électronique sur un convecteur électrique direct vous fera économiser environ 6 %.
- 14. Évitez les feux ouverts et préférez les cassettes et poêles dont le rendement est plus élevé.
Pour le chauffage, optez pour un générateur de chaleur performant !
- 15. Assurez-vous que le dimensionnement du générateur soit correct et qu’il puisse moduler sa puissance en fonction d’améliorations ultérieures ou de la température extérieure.
- 16. Choisissez un générateur labélisé.
- 17. Placez si possible le générateur dans le volume protégé.
- 18. Entretenez-le souvent selon les législations régionales en vigueur.
- 19. Améliorez ou réduisez le tirage de l’installation pour maximiser la combustion.
- 20. En fonction de la configuration de votre projet, préférez un système renouvelable ou produisant de l’énergie lorsqu’il fonctionne : cogénération, pompe à chaleur ou biomasse.
- 21. Isolez au maximum le ballon de stockage pour la pompe à chaleur, la cogénération ou la chaudière bois.
Réduisez vos besoins en eau chaude sanitaire.
- 22. Préférez les courtes douches (30 litres) aux longs bains (150 litres).
- 23. Équipez les douches de récupérateurs de chaleur.
- 24. Un réducteur de pression sur une douche ou un évier permet d’économiser 40 à 60 % d’eau chaude.
- 25. Le regroupement des points de puisage limitera également les besoins.
- 26. La diminution des temps morts entre les puisages diminuera le refroidissement des conduites.
- 27. Posez un ballon solaire (il se justifie généralement à partir d’un ménage de 3 à 4 personnes).
- 28. Optez de préférence pour un boiler thermodynamique (pompe à chaleur) dont le FPS est supérieur à 2.5, avec préchauffage de l’eau couplé à la VMC.
À nouveau, réduire les besoins ne suffit pas, il faut y répondre avec un système peu énergivore.
- 29. Pensez à entretenir le générateur d’eau chaude, afin que son rendement reste optimal.
- 30. Limitez au maximum la taille du boiler en fonction de vos besoins. Une seule salle de bains ne nécessite pas un boiler de plus de 40 ou 60 litres.
- 31. Évitez les appoints électriques sur les boilers.
- 32. En cas de nécessité, optez pour un boiler très isolé (10 à 15 cm). Si l’appareil est existant, emballez-le d’un matelas de laine minérale (après contrôle auprès de son installateur).
- 33. Réduisez la longueur des conduites et isolez-les, surtout en cas de boucle d’eau chaude.
- 34. Régulez la boucle d’eau chaude avec une horloge ou des détecteurs de présence.
- 35. Privilégiez la production couplée au chauffage central si la localisation des puisages le permet.
Pensez aux panneaux photovoltaïques
- 36. Faites dimensionner l’installation par un professionnel.
- 37. Ne couvrez pas plus que vos besoins.
- 38. Comparez les puissances crêtes en kWc selon la norme EN 90604-1 et divisez les kWc par le prix de l’installation.
- 39. Comparez également les rendements des différents onduleurs.
- 40. Préférez les panneaux en surimposition par rapport à la toiture, le risque de surchauffe est moindre et le rendement meilleur.
- 41. Contrôlez si les estimations prennent en compte l’orientation, la pente et les ombrages qui peuvent être très pénalisants pour la production réelle.
- 42. Pensez à nettoyer régulièrement vos panneaux.
Minimisez les risques de surchauffe !
- 43. Optez pour des vitrages performants en fonction de l’orientation afin de bénéficier des apports solaires sans en abuser.
- 44. Pensez aux ombrages naturels et structuraux.
- 45. Ventilez de nuit grâce à la température nocturne plus fraîche.
- 46. Faites poser des systèmes de stores extérieurs ou de volets à fermeture automatique.
- 47. Évitez d’isoler les murs par l’intérieur afin de ne pas diminuer l’inertie thermique de votre construction.
- 48. Isolez les parois opaques légères comme les toitures des combles.
- 49. Ne recourez à la climatisation qu’en dernier recours !
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