Le certificat, dans sa forme actuelle, fixe un niveau de consommation théorique pour le bâtiment
Souvent décrié pour les imprécisions qu’il contient, le certificat énergétique s’insère dans la logique mise en place par l’Europe de réduction des gaz à effet de serre, ainsi que de la réduction des énergies fossiles. D’application depuis 2010, il a subi, il y a trois ans, un sérieux lifting. Depuis, il se veut plus clair et complet pour l‘utilisateur final. Comment va-t-il encore évoluer dans les années à venir ?
Un document obligatoire
Contrairement aux audits énergétiques qui sont des démarches volontaires, les certificats sont obligatoires pour les ventes et les locations d’habitations qui répondent à la définition PEB d’un bâtiment chauffé.
Pour les biens voués à la démolition, sous certaines conditions, l’établissement du certificat énergétique n’est pas obligatoire. D’ici quelques années, ce document devrait être obligatoire pour la vente ou la location de tout bâtiment.
Le certificat, dans sa forme actuelle, fixe un niveau de consommation théorique pour le bâtiment en question après une visite sur place et un encodage en bureau. Le résultat permet de comparer les bâtiments entre eux, en aucun cas de donner une estimation de la consommation estimée du bien qui est essentiellement influencée par le comportement de ses utilisateurs.
Une validité de 10 ans
Si aucun travail soumis à permis n’est effectué sur le bien, la validité d’un certificat est de 10 ans.
Toutefois, une directive européenne est en cours d’élaboration pour imposer que les certificats énergétiques soient également mis à jour dès qu’un remplacement ou une mise à niveau d’une installation technique sera réalisé. Nous ne manquerons de vous en tenir informé.
Un pas de plus vers une feuille de route des constructions
Les réflexions énergétiques visant le long terme, différents projets sont à l’étude afin de répondre aux objectifs mis en place pour 2050, à savoir une diminution des rejets de gaz à effet de serre de 80 à 95 % par rapport aux rejets estimés en 1990. Un de ces projets consiste à intégrer le certificat dans une feuille de route générale liée au bâtiment afin de le rénover ou de l’entretenir de manière cohérente pour remplir les objectifs de 2050. À ce jour, la Région wallonne estime qu’encore ¼ de sa consommation énergétique est due à la consommation des logements.
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